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Le troisième et dernier gouvernement de l’Algérie en lutte

Le troisième et dernier gouvernement de l’Algérie en lutte

M.H.

Depuis la première composition du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (G.P.R.A.), datant du 19 septembre 1958, la Guerre de la libération nationale n’avait connu que trois compositions de ce gouvernement provisoire. Il était, à chaque fois,  composé d’hommes politiques et présidé par un président et de trois vice-présidents. Le dernier, d 09 août 1961 au 22 juillet 1962  a été Benyoucef Benbkhedda.

 Benyoucef Benkhedda,  Président du GPRA 

Krim Belkacem, 1er Vice-président, ministre de l’intérieur

Ahmed Ben Bella, 2ième Vice-président, ministre d’État (emprisonné en France)

Mohamed Boudiaf, 3ième  Vice-président, ministre d’État   (emprisonné en France)

Saâd Dahlab, Ministre des Affaires étrangères

Abdelhafid Boussouf, Ministre des Liaisons générales et de la Communication

M’Hamed Yazid, Ministre de l’information

Hocine Aït Ahmed,Ministre d’État (emprisonné en France)

Mohamed Khider,Ministre d’État (emprisonné en France) 

Rabah Bitat, Ministre d’État (emprisonné en France) 

Saïd Mohammedi, Ministre d’Etat

Les signatures  apposées  sur le document des Accords d’Evian 

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Sources :google.com

La déclaration pour le cessez-le-feu en Algérie

La déclaration du 18 mars 1962 a été résumée  sous la plume de Serge Berstein  comme suit :

 « Suite aux négociations d’Evian et à l’accord qui en résulte sur l’autodétermination du peuple algérien, le général de Gaulle, après huit années de guerre, annonce, le 18 mars 1962, le cessez-le-feu en Algérie et l’organisation prochaine d’un référendum qui devra consacrer le choix fait sur l’avenir des relations entre la France et l’Algérie. Le général souligne que les accords qui viennent d’être signés satisfont à trois “vérités” : l’aspiration des Algériens à disposer d’eux-mêmes, la présence de Français d’origine en Algérie aussi bien que d’Algériens en France, enfin les liens profonds et indissolubles entre les deux pays.

A la suite de pourparlers entre une délégation du GPRA et trois ministres français (Louis Joxe, Robert Buron et Jean de Broglie) tenus aux Rousses, dans le Jura entre le 12 et le 18 février 1962, une négociation officielle s’est ouverte à Evian le 5 mars. Elle aboutit le 18 mars à un accord de “cessez-le-feu” qui doit prendre effet le 19 mars. L’allocution du général de Gaulle annonce aux Français ce qu’ils attendent depuis de longs mois, la fin de la guerre d’Algérie, énumérant les trois volets de l’accord : l’indépendance de l’Algérie, l’association de l’Algérie à la France dans le cadre de la coopération, le maintien de liens étroits de toute nature entre les deux peuples. Il impute ce résultat à la solidité des institutions de la Vème République, au courage et à la loyauté de l’armée et surtout à l’unité des Français autour de sa personne. » ( Serge Berstein)

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 Sources : Google.com

Les délégués algériens aux négociations des Accords d’Evian

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Appel du Président Benyoucef Benkhedda au peuple algérien

M.H.

En sa qualité du président du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) , il rédige cet appel qu’il avait diffusé le 18 mars 1962 dont l’extrait se présente comme suit : « Après plusieurs mois de négociations difficiles et laborieuses, un accord général vient d’être conclu à la Conférence d’Evian entre la délégation algérienne et la délégation française. C’est là une grande victoire du peuple algérien dont le droit à l’indépendance vient enfin d’être garanti. En conséquence, au nom du Gouvernement provisoire de la République algérienne, mandaté par le Conseil national de la révolution algérienne, je proclame le cessez-le-feu sur tout le territoire algérien à partir de lundi 19 mars 1962 à 12h. J’ordonne, au nom du Gouvernement provisoire de la République algérienne, à toutes les forces combattantes de l’armée de libération nationale l’arrêt des opérations militaires et des actions armées sur tout le territoire algérien. »

 Edition spéciale  du journal El Moudjahid

M.H.

Pour l’information, le Journal El Moudjahid qui paraissait,  pendant la guerre de la libération nationale, avait consacré une édition spéciale dont nous avons retrouvé l’illustration.

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Les délégations, réunies pour les Accords d’Evian

M.H.

 Lors de la signature des Accords d’Evian, le 18 mars 1962, étaient présentes deux délégations, l’une représentait l’Algérie et l’autre la France. A cet effet, les délégations respectives étaient composées comme suit :

La délégation algérienne était constituée  de :

Ahmed Boumendjel(1908-1982)

Ahmed Francis (1912-1968)

Benmostefa Benaouda (1925-2018)

Krim Belkacem (1922-1970)

Lakhdar Bentobal (1923-2010)

M’Hamed Yazid(1923-2003)

Mohamed Seddik Ben Yahia (1932-1982)

Redha Malek (1931-2017)

Saâd Dahlab (1918-2000)

Seghir Mostefaï (1926-2016)

Taïeb Boulahrouf (1923-2005)

La délégation française était  constituée de  :

Bernard Tricot

Bruno de Leusse

Claude Chayet

Hubert de Seguins Pazzis

Jean de Broglie

Jean Simon

Louis Joxe

Robert Buron

Roland Cadet

Vincent Labouret

Yves Roland-Billecart

La presse française et le cessez-le-feu en Algérie

M.H.

Pour l’illustration de l’information relative à  l’événement historique et mémoriel,  plusieurs journaux en France ont accordé une grande importance à cette date, du 18 mars 1962, qui coïncide avec un événement relatif à la signature des Accords d’Evian.

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 Le texte officiel et intégral des Accords d’Evian

 M.H.

Les accords d’Evian

DÉCLARATION GÉNÉRALE” DES DEUX DÉLÉGATIONS (18 MARS 1962)

« Le peuple français a, par le référendum du 8 janvier 1961, reconnu aux Algériens le droit de choisir, par voie d’une consultation au suffrage direct et universel, leur dessin politique par rapport à la République française.

« Les pourparlers qui ont eu lieu à Evian du 7 au 18 mars 1962 entre le gouvernement de la République et le F.L.N. ont abouti à la conclusion suivante :

« Un cessez-le-feu est conclu. Il sera mis fin aux opérations militaires et à la lutte armée sur l’ensemble du territoire algérien le 19 mars,

« Les garanties relatives à la mise en oeuvre de l’autodétermination et l’organisation des pouvoirs publics en Algérie pendant la période transitoire ont été définies d’un commun accord.

« La formation, à l’issue de l’autodétermination d’un État indépendant et souverain paraissant conforme aux réalités algériennes et, dans ces conditions, la coopéra ion de la France et de l’Algérie répondant aux intérêts des deux pays, le gouvernement français estime avec le « F.L.N. que la solution de l’indépendance de l’Algérie en coopération avec la France est celle qui correspond à cette situation. Le gouvernement et le F.L.N. ont donc défini d’un commun accord cette solution dans des déclarations qui seront soumises à l’approbation des électeurs lors du scrutin d’autodétermination.

I. DE L’ORGANISATION DES POUVOIRS PUBLICS PENDANT LA PERIODE TRANSITOIRE ET DES GARANTIES DE L’AUTODETERMINATION.

« a) La consultation d’autodétermination permettra aux électeurs de faire savoir s’ils veulent que l’Algérie soit indépendante et, dans ce cas, s’ils veulent que la France et l’Algérie coopèrent dans les conditions définies par les présentes déclarations.

« b) Cette consultation aura lieu sur l’ensemble du territoire algérien, c’est-à-dire dans les quinze départements suivants : Alger, Batna, Bône, Constantine, Médéa, Mostaganem, Oasis, Oran, Orléans ville, Saïda, Saoura, Sétif, Tiaret, Tizi-Ouzou, Tlemcen.

« Les résultats des différents bureaux de vote seront totalisés et proclamés pour l’ensemble du territoire.

« c) La liberté et la sincérité de la consultation seront garanties conformément au règlement fixant les conditions de la consultation d’autodétermination.

« d) Jusqu’à l’accomplissement de l’autodétermination, l’organisation des pouvoirs publics en Algérie sera établie conformément au règlement qui accompagne la présente déclaration.

« Il est institué un exécutif provisoire et un tribunal de l’ordre public.

« La République est représentée en Algérie par un haut-commissaire. Ces institutions, et notamment l’exécutif provisoire, seront installées dès l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.

« e) Le haut-commissaire sera dépositaire des pouvoirs de la République en Algérie, notamment en matière de défense, de sécurité et de maintien de l’ordre en dernier ressort.

L’exécutif provisoire sera chargé notamment

« D’assurer la gestion des affaires publiques propres à l’Algérie. Il dirigera l’administration de l’Algérie et aura pour mission de faire accéder les Algériens aux emplois dans les différentes branches de cette administration ;

– De maintenir l’ordre public. Il disposera, à cet effet, de services de police et d’une force d’ordre placée sous son autorité;

– De préparer et de mettre en oeuvre l’autodétermination.

« g) Le tribunal de l’ordre public sera composé d’un nombre égal de juges européens et de juges musulmans.

« h) Le plein exercice des libertés individuelles et des libertés publiques sera rétabli dans les plus brefs délais.

« i) Le F.L.N. sera considéré comme une formation politique de caractère légal.

« j) Les personnes internées tant en France qu’en Algérie seront libérées dans un délai maximal de vingt jours à compter du cessez-le-feu.

« k) L’amnistie sera immédiatement proclamée. Les personnes détenues seront libérées.

« 1) Les personnes réfugiées à l’étranger pourront rentrer en Algérie. Des commissions siégeant au Maroc et en Tunisie faciliteront ce retour.

« Les personnes regroupées pourront rejoindre leur lieu de résidence habituelle.

« L’exécutif provisoire prendra les premières mesures sociales, économiques et autres destinées à assurer le retour de ces populations à une vie normale.

« m) Le scrutin d’autodétermination aura lieu dans un délai minimal de trois mois et dans un délai maximal de six mois. La date en sera fixée sur proposition de l’Exécutif provisoire dans les deux mois qui suivront l’installation de celui-ci.

Il. DE L’INDEPENDANCE ET DE LA COOPERATION

« Si la solution d’indépendance et de coopération est adoptée, le contenu des présentes déclarations s’imposera à l’État algérien.

De l’indépendance de l’Algérie

« L’Etat algérien exercera sa souveraineté pleine et entière à l’intérieur et à l’extérieur.

« Cette souveraineté s’exercera dans tous les domaines notamment la Défense nationale et les Affaires étrangères.

« L’Etat algérien se donnera librement ses propres institutions et choisira le régime politique et social qu’il, jugera le plus conforme à ses intérêts. Sur le plan international, il définira et appliquera en toute souveraineté la politique de son choix.

« L’Etat algérien souscrira sans réserve à la Déclaration universelle des droits de l’homme et fondera ses institutions sur les principes démocratiques et sur l’égalité des droits politiques entre tous les citoyens sans discrimination de race, d’origine ou de religion. Il appliquera, notamment, les garanties reconnues aux citoyens de statut civil français.

Des droits et libertés des personnes et de leurs garanties

I. Dispositions communes.

« Nul ne pourra faire l’objet de mesures de police ou de justice, de sanctions disciplinaires ou d’une discrimination quelconque en raison :

– D’opinions émises à l’occasion des événements survenus en Algérie avant le jour du scrutin d’autodétermination ;

– D’actes commis à l’occasion des mêmes événements avant le jour de la proclamation du cessez le feu.

« Aucun Algérien ne pourra être contraint de quitter le territoire algérien ni empêché d’en sortir.

II. Dispositions concernant les citoyens français de statut civil de droit commun.

« a) Dans le cadre de la législation algérienne sur la nationalité, la situation légale des citoyens français de statut civil de droit commun est réglée selon les principes suivants.

« Pour une période de trois années à dater du jour de l’autodétermination, les citoyens français de statut civil de droit commun :

– Nés en Algérie et justifiant de dix années de résidence habituelle et régulière sur le territoire algérien au jour de l’autodétermination ;

– Ou justifiant de dix années de résidence habituelle et régulière sur le territoire algérien au jour de l’autodétermination et dont le père ou la mère né en Algérie remplit, ou aurait pu remplir, les conditions pour exercer les droits civiques ;

– Ou justifiant de vingt années de résidence habituelle et régulière sur le territoire algérien au jour de l’autodétermination, bénéficieront, de plein droit, des droits civiques algériens et seront considérés, de ce fait, comme des nationaux français exerçant les droits civiques algériens.

« Les nationaux français exerçant les droits civiques algériens ne peuvent exercer simultanément les droits civiques français.

« Au terme du délai de trois années susvisé ils acquièrent la nationalité algérienne par une demande d’inscription ou de confirmation de leur inscription sur les listes électorales ; à défaut de cette demande, ils sont admis au bénéfice de la convention d’établissement.

« b) Afin d’assurer, pendant un délai de trois années, aux nationaux français exerçant les droits civiques algériens et à l’issue de ce délai, de façon permanente, aux Algériens de statut civil français, la protection de leur personne et de leurs biens et leur participation régulière à la vie de l’Algérie, les mesures suivantes sont prévues :

« Ils auront une juste et authentique participation aux affaires publiques. Dans les assemblées, leur représentation devra correspondre à leur importance effective. Dans les diverses branches de la fonction publique, ils seront assurés d’une équitable participation.

« Leur participation à la vie municipale à Alger et à Oran fera l’objet de dispositions particulières.

« Leurs droits de propriété seront respectés. Aucune mesure de dépossession ne sera prise à leur encontre sans l’octroi d’une indemnité équitable préalablement fixée.

« Ils recevront les garanties appropriées à leurs particularismes culturels, linguistiques et religieux. Ils conserveront leur statut personnel, qui sera respecté et appliqué par des juridictions algériennes comprenant des magistrats de même statut. Ils utiliseront la langue française au sein des assemblées et dans leurs rapports avec les pouvoirs publics.

« Une association de sauvegarde contribuera à la protection des droits qui leur sont garantis.

« Une cour des garanties, institution de droit interne algérien, sera chargée de veiller au respect de ces droits.

De la coopération entre la France et l’Algérie

« Les relations entre les deux pays seront fondées, dans le respect mutuel de leur indépendance, sur la réciprocité des avantages et l’intérêt des deux parties.

« L’Algérie garantit les intérêts de la France et les droits acquis des personnes physiques et morales dans les conditions fixées par les présentes déclarations. En contrepartie, la France accordera à l’Algérie son assistance technique et culturelle et apportera à son développement économique et social une aide financière privilégiée.

« 1) Pour une période de trois ans renouvelable, l’aide de la France sera fixée dans des conditions comparables et à un niveau équivalent à ceux des programmes en cours.

« Dans le respect de l’indépendance commerciale et douanière de l’Algérie, les deux pays détermineront les différents domaines où les échanges commerciaux bénéficieront d’un régime préférentiel.

« L’Algérie fera partie de la zone franc. Elle aura sa propre monnaie et ses propres avoirs en devises. Il y aura entre la France et l’Algérie liberté des transferts dans des conditions compatibles avec le développement économique et social de l’Algérie.

« 2) Dans les départements actuels des Oasis et de la Saoura, la mise en valeur des richesses du sous-sol aura lieu selon les principes suivants :

« a) La coopération franco- algérienne sera assurée par un organisme technique de coopération saharienne, Cet organisme aura un caractère paritaire. Son rôle sera notamment de développer l’infrastructure nécessaire à l’exploitation du sous-sol, de donner un avis sur les projets de loi et de règlements à caractère minier, d’instruire les demandes relatives à l’octroi des titres miniers ; l’État algérien délivrera les titres miniers et édictera la législation minière en toute souveraineté.

« b) Les intérêts français seront assurés notamment par

– L’exercice, suivant les règles du code pétrolier saharien, tel qu’il existe actuellement, des droits attachés aux titres miniers délivrés par la France ;

– La préférence, à égalité d’offre, aux sociétés françaises dans l’octroi de nouveaux permis miniers, selon les modalités prévues par la législation minière algérienne ;

– Le paiement en francs français des hydrocarbures sahariens à concurrence des besoins d’approvisionnement de la France et des autres pays de la zone franc.

3) La France et l’Algérie développeront leurs relations culturelles.

« Chaque pays pourra créer sur le territoire de l’autre un office universitaire et culturel, dont les établissements seront ouverts à tous.

« La France apportera son aide à la formation de techniciens algériens.

« Des personnels français, notamment des enseignants et des techniciens, seront mis à la disposition du gouvernement algérien par accord entre les deux pays.

III. DU RÈGLEMENT DES QUESTIONS MILITAIRES

« Si la solution d’indépendance de l’Algérie et de coopération entre l’Algérie et la France est adoptée, les questions militaires seront réglées selon les principes suivants :

– Les forces françaises, dont les effectifs auront été progressivement réduits à partir du cessez-le-feu, se retireront des frontières de l’Algérie au moment de l’accomplissement de l’autodétermination ; leurs effectifs seront ramenés, dans un délai de douze mois à compter de l’autodétermination, à quatre-vingt mille hommes ; le rapatriement de ces effectifs devra avoir été réalisé à l’expiration d’un second délai de vingt-quatre mois. Des installations militaires seront corrélativement dégagées ;

– L’Algérie concède à bail à la France l’utilisation de la base de Mers El-Kébir pour une période de quinze ans, renouvelable par accord entre les deux pays ;

– L’Algérie concède également à la France l’utilisation de certains aérodromes, terrains, sites et installations militaires qui lui sont nécessaires.

IV. DU RÈGLEMENT DES LITIGES

« La France et l’Algérie résoudront les différends qui viendraient à surgir entre elles par des moyens de règlement pacifique. Elles auront recours soit à la conciliation, soit à l’arbitrage. A défaut d’accord sur ces procédures, chacun des deux États pourra saisir directement la Cour internationale de justice.

V. DES CONSEQUENCES DE L’AUTODETERMINATION

« Dès l’annonce officielle prévue à l’article 27 du règlement de l’autodétermination, les actes correspondant à ces résultats seront établis.

Si la solution d’indépendance et de coopération est adoptée

– l’indépendance de l’Algérie sera immédiatement reconnue par la France

– les transferts de compétence seront aussitôt réalisés ;

– les règles énoncées par la présente déclaration générale et les déclarations jointes entreront en même temps en vigueur.  (http://www.el-mouradia.dz)

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