Le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a appelé, hier mardi, à permettre aux observateurs internationaux et aux médias d’accéder au nord de Ghaza, qualifiant de «terrifiante» la situation dans l’enclave palestinienne, en proie à des agressions génocidaires sionistes depuis plus d’une année.

«Il n’y a aucune justification à la souffrance humaine causée par la famine et le déplacement forcé provoqués par l’homme», a écrit M. Borrell sur les réseaux sociaux, concernant les conditions catastrophiques endurées par les Palestiniens au nord de l’enclave palestinienne.

Le responsable de l’UE a de nouveau exigé un «cessez-le-feu immédiat pour garantir l’acheminement de l’aide humanitaire vers le nord de Ghaza et le passage sécurisé des personnes déplacées».

Il a également condamné les attaques sionistes contre l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

La veille, le porte-parole du SG de l’ONU, Farhan Haq, a déclaré que l’entité sioniste avait entravé l’accès au camp de réfugiés de Jabalia au Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).

Outre les martyrs et les blessés palestiniens, le génocide sioniste qui se poursuit dans la bande de Ghaza depuis plus d’un an, a causé des destructions massives de bâtiments résidentiels et d’infrastructures et une famine meurtrière.