L’affaire de l’écrivain algérien Boualem Sensal qui défraie la chronique a mis à nu la politique des deux poids et deux mesures de la France, dont les médias ne cessent de revendiquer la libération d’un citoyen algérien interpellé à son arrivée à l’aéroport d’Alger. Souveraine, les autorités algériennes ne vont pas céder à ces pressions, tant que les causes de l’interpellation de l’ancien fonctionnaire du ministère de l’Industrie leur permettent d’agir et d’appliquer la loi du pays. La demande de libération de Sensal a dépassé les frontières de l’hexagone pour être rappelée par des députés extrémistes à l’hémicycle de l’union européenne. Des appels qui confirment que ces voix défendent de remettre en liberté un citoyen algérien sans même se demander sur les raisons de cette procédure à son encontre. Sans omettre le lobby sioniste qui se met de la partie. Pourtant la France ‘’investit’’ dans les ressortissants notamment les ‘’intellectuels’’ des autres pays pour les utiliser contre leurs propres pays. Mais sur le sol français, il est strictement interdit de participer à des actions de trouble à l’ordre public ou de contester la légitimité d’un fonctionnaire ni d’exiger l’adaptation du fonctionnement du service public ou d’un équipement public en se fondant sur les croyances ou les considérations religieuses. Ces engagements font partie de plusieurs autres que la France soumet à tout ressortissant. Ces documents dont ‘’La Nation Arabe’’ possède une copie, sont la preuve de l’hypocrisie de la France. Et pourtant, dans le cas de Sensal, la France use de tous les moyens, pour libérer ou du moins protéger Sensal de la prison. Au point que le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a évoqué la possibilité d’une protection consulaire pour l’écrivain. L’arrestation de Boualem Sansal, pseudo intellectuel, vénéré par l’extrême-droite française, a réveillé les professionnels de l’indignation. Tout le bottin anti-algérien et accessoirement pro-sioniste de Paris, s’est levé comme un seul homme: Eric Zemmour, Mohamed Sifaoui, Marine Le Pen, Xavier Driencourt, Valérie Pécresse, Jack Lang, Nicolas Dupont Aignan et évidemment Tahar Bendjelloun, son ami marocain qui récupère d’une sciatique à force de baise main à Mohamed VI. Tous montent au créneau pour ce révisionniste qui s’est pris les pieds dans le tapis. Ce qui est sûr, l’affaire Sensal a remis sur le devant de la scène l’attitude de la France quand il s’agit de l’Algérie, ce pays souverain qui n’accepte aucune ingérence ni de la France ni de tout autre pays.
M.A.J
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