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Start-up : hausse du nombre de projets universitaires innovants de 50% en 2024

Start-up : hausse du nombre de projets universitaires innovants de 50% en 2024

Le nombre des projets innovants enregistrés par des étudiants universitaires a augmenté de 50% en 2024 par rapport à 2023, a indiqué mardi à Alger le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah.

Intervenant lors de la conférence virtuelle “Saat Hiwar” organisée par le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), en présence du ministre de la Jeunesse, chargé du CSJ, Mustapha Hidaoui, M. Ouadah a précisé que le nombre global des projets universitaires innovants est passé de 6000 en 2023 à 9000 en 2024.

Face à cette hausse, le comité national de labellisation des start-up, des projets innovants et des incubateurs a dû se réunir quatre fois par mois au lieu de deux, pour satisfaire les demandes des étudiants universitaires, a fait savoir le ministre, soulignant que cela démontre l’adhésion des universitaires à la dynamique entrepreneuriale.

Cette abondance des projets est un bon présage pour l’écosystème des startups en Algérie, considère-t-il, précisant que des centaines de projets d’étudiants universitaires dans plusieurs wilayas ont bénéficié de financements.

Dans ce cadre, il a précisé que son département ministériel s’attelait à diversifier les sources de financement des projets, à l’instar du recours à la bourse, de la création de fonds d’investissement privés et du financement participatif, en appui aux efforts du Fonds de financement des start-up.

Le ministère s’emploie également à capter des capitaux étrangers à l’effet d’investir dans les start-up algériennes, ajoute M. Ouadah.

Pour mieux orienter les étudiants universitaires, le ministre a précisé que son département œuvre, en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à développer le rôle des incubateurs d’entreprises universitaires, indiquant que le porteur d’un projet de start-up devra se rapprocher du Centre de développement de l’entrepreneuriat, puis de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (NESDA) pour décrocher un financement.

Le porteur de projet innovant doit, quant à lui, se rapprocher du comité de labellisation, pour garantir la concrétisation des projets dans les plus brefs délais.

Répondant aux questions des participants à cette conférence virtuelle, de l’intérieur du pays et à l’étranger, le ministre a souligné que tous les projets à l’efficacité économique prouvée n’auront aucune difficulté à obtenir un financement, ajoutant que l’innovation renforce l’efficacité économique comparativement aux projets classiques.

Après l’expérience réussie du Centre d’innovation de la wilaya d’Annaba (Annaba Innovation Center), désormais “l’un des pôles d’innovation”, d’autres centres seront créés dans toutes les wilayas du pays afin de regrouper tous les innovateurs, selon le ministre.

En ce qui concerne l’obtention de marchés publics par les start-up, M. Ouadah a précisé qu’un texte d’application de la loi relative aux marchés publics sera “prochainement” promulgué, permettant aux entreprises publiques de négocier directement avec les start-up, qui, selon lui, sont en mesure d’apporter des solutions algériennes innovantes aux différentes entreprises.

Parmi les projets sur lesquels se penche le ministère de l’Economie de la connaissance, il y a lieu de citer le lancement d’une plateforme proposant les services de start-up et permettant de les mettre en contact.

Au terme de cette conférence virtuelle, le ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), s’est félicité de l’écosystème entrepreneurial en Algérie, relevant que le pays est en phase de transition vers une nouvelle approche basée sur l’accès des jeunes au monde de l’entrepreneuriat, soulignant l’importance de l’interaction entre les jeunes et les pouvoirs publics.

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